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Chapeaula boul’ange ! Le 25 août 2022 par Anne-Claire Gagnon Clin d’œil. Petite déjà, je prenais mon vélo à 6h30 pour être à l’ouverture de la boulangerie – la ficelle encore SoleilLevain c’est une boulangerie artisanale atypique, en pleine campagne, qui veut retrouver le goût authentique du pain à l’ancienne. Farines bio, levain naturel, blés anciens, farines paysannes sur meule de pierre, cuisson au feu de Le"pain qui fait du bien" : un levain de 132 ans et 67% des besoins journaliers en magnésium BoulangeriesPane Vivo - Le Lab 49 rue de la Chine, 75020 Paris Pane Vivo : le pain qui fait du bien ! Du pain au blé dur de variété ancienne sur levain 100% naturel. Bio Idées cadeaux Boulangerie Leshabitués ne le savent que trop bien : « Je ne fais que du pain de tradition, celui qui a fait que le pain français est connu dans le monde. C’est le pain d’avant-guerre, que l’on Rencontre De Ligue 1 Ce Soir. De plus en plus de personnes choisissent d’acheter du pain au levain pour sa fabrication artisanale mais aussi pour ses bienfaits. Des boulangers se tournent à nouveau vers cette fabrication artisanale qui nécessite un grand savoir-faire comme cette Boulangerie "Le Pain Levé" à Schaerbeek. Le levain est une source inépuisable qu’il faut alimenter tous les jours avec un peu d’eau et de farine. En retravaillant le levain, le boulanger permet, par sa culture microbienne, que sa fermentation se renouvelle. Hormis le fait que ce pain traditionnel est plus nourrissant qu'un autre, le pain au levain est aussi meilleur pour la santé que celui à la levure de boulanger qui permet une fermentation rapide Il se digère mieux car les bactéries du levain dégradent le gluten, selon le site e-santé. Et les bactéries lactiques présentent dans la fermentation vont commencer le travail de digestion. Les farines associées sont riches en fibres et en sels minéraux Il aura plus de goûts puisque le levain révèle les arômes naturellement Il contient plus de vitamines. On peut lire sur le site de la que le pain au levain contient de la vitamine C, B1, B2 et K Le pain au levain libère plus de minéraux qui seront assimilés par notre organisme L’index glycémique est plus bas ce qui permettra au pain de mieux être brûlé par l'organisme. De cette manière ce pain permettra d'éviter les fringales et surtout d'éviter le stockage de ces glucides en graisse Il se conserve mieux, notamment grâce à sa croûte épaisse qui protège la mie Grâce à ce pain au levain, vos repas seront encore plus délicieux qu'avant... et on ne s'en plaint pas puisque c'est bon pour la santé et le moral ! PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous Vous êtes un amateur de produits de boulangerie et vous êtes fan de pain fait maison ? Alors comme tout amateur de pain, vous vous êtes déjà demandé comment bien faire lever le pain ? Si oui, ne vous en faites plus. Découvrez en plus dans cet article. Pourquoi faire lever le pain est important ? Faire lever la pâte à pain avant la cuisson est une phase essentielle. La levée du pain vous permet d’obtenir un pain aéré et léger. Cela vous permet également d’avoir un pain moelleux et tendre en bouche. Vous obtenez ainsi un pain aussi bon que celui de la boulangerie. Quel ingrédient fait lever le pain ? La levure est l’élément qu’utilisent les boulangers pour fabriquer leur pain. En effet, c’est un micro-organisme qui utilise le sucre contenu dans la farine pour se fournir en énergie. Cette transformation crée plusieurs petites poches d’air dans le pain et le fait lever. On obtient ainsi de beaux pains levés et bien gonflés. La levure n’est pas cependant uniquement destinée à faire lever la pâte de pain, le site Idea'l Tables vous en dit plus. Quelles sont les principales raisons pour lesquelles le pain ne lève pas ? La majorité des amateurs de boulangerie ont déjà dû faire face à une situation où la pâte à pain ne gonfle pas. Face à un pain qui ne se lève pas comme prévu, il peut y avoir plusieurs raisons. La température vous devez veiller à maintenir une température tiède avoisinant les 30 °C lorsque vous ajoutez de l’eau. Pas de l’eau froide ni chaude. La farine pour bien lever, la pâte à pain a besoin de gluten, il faut donc prioriser l’utilisation des farines riches en gluten. • Le sel c’est un ingrédient important dans la fabrication d’un pain. Par contre, vous devez veiller à ce qu’il ne soit pas en contact avec la levure, car il risque de tuer les ferments. Afin d’obtenir une pâte à pain bien levée, vous devez également veiller à la qualité de l’eau. Le chlore contenu dans une eau de robinet tue aussi les ferments. Ceci empêche une bonne levée de votre pâte à pain. Améliorer la pousse du pain avec une chambre de pousse La chambre de pousse est un équipement utilisé en boulangerie et qui permet de contrôler du levage de la pâte. Encore appelée chambre de fermentation, elle peut accueillir plusieurs ustensiles pour faire pousser le pain. Essentiellement utilisée pour la pâte à pain, elle permet de contrôler aisément les pousses dans la boulangerie. Selon les modèles et fonctionnalités, la chambre de pousse permet d’accélérer, de ralentir ou de bloquer le processus de levage du pain. En effet, lorsque vous ajoutez de la levure à votre pain, cette chambre se charge de maintenir les conditions optimales de culture de levure afin d’obtenir des pâtes bien gonflées. Sain. Quatre lettres qui font du bien. Dans cette nouvelle boulangerie à deux pas du canal Saint-Martin Xe, Anthony Courteille travaille les pains et les viennoiseries à l'ancienne. Après vingt ans à cuisiner dans de grands restaurants, l'ex-chef est revenu à ses premiers amours. Et déborde d'imagination. ce nom ?ANTHONY COURTEILLE. Ces dernières années, le pain a mauvaise presse. Il y a de plus en plus d'intolérants au gluten. C'est le résultat de l'utilisation de farines modifiées, croisées, avec des additifs. Elles permettent de produire du pain en deux heures, presque sans fermentation. C'est dans ce cas-là que le gluten peut provoquer des réactions. Avec ce nom, je voulais dire que le pain peut être très bon pour la santé. Il suffit d'utiliser des farines anciennes et prendre du temps, laisser fermenter, pétrir à la main. Je suis revenu vers la boulangerie pour ça. Pour que le pain retrouve ses lettres de noblesse. Mes parents étaient agriculteurs pendant l'industrialisation en Mayenne, NDLR, et comme beaucoup, ce sont des victimes de l'agriculture de rendement. Je veux prendre le contre-pied de ces le goût dans tout ça ?Lui aussi s'est uniformisé ces dernières décennies. Les boulangers, pour racheter les fonds de commerce, se sont appuyés sur les meuniers, qui eux-mêmes ont imposé leurs farines, leurs méthodes. Résultat leur pain est devenu fade, sans personnalité. J'utilise des farines anciennes élaborées avec du blé paysan, non modifié. Le pain Saint-Martin, notre signature, c'est un mélange de farines de châtaigne et petit épeautre, torréfiées, avec du blé ancien. On fait aussi notre propre levain, avec une décoction de foin grillé et de la peau de pomme macérée. J'essaie de retrouver des goûts de l'enfance. Mon pain, c'est un concentré de souvenirs. J'essaie de retrouver cette odeur du pain grillé du petit-déjeuner. Même chose pour les viennoiseries où j'utilise un levain de lait, que je fais Tristan Olphe Gaillard/big bouffMais vous allez plus loin dans les goûts avec des pains cuisinés, très originaux ?J'ai un CAP de boulanger mais très vite, je suis allé vers la cuisine, pour travailler dans des restaurants de palaces à Brighton, en Espagne, et à Paris au grand Véfour du chef Guy Martin avant d'ouvrir ma propre table. Toutes ces années passées en cuisine ont laissé des traces. Inventer tous ces pains, ça m'amuse. J'aime aussi imaginer les alliances avec des plats. Le pain à l'encre de seiche sera parfait avec un poisson fumé, celui à l'ail noir et noisettes, je le mange avec un fromage pas trop fort. le pain à la betterave, shiso et anchois, se marie très bien avec de l'agneau ! Et j'ai hâte que l'été arrive pour travailler les fruits !Chez vous, le client a vue sur le fournil, qui est au milieu de la boutique. Pourquoi ce choix ?On n'a rien à cacher ! Je voulais que les gens nous voient travailler mais aussi que les boulangers, qui travaillent ici, rencontrent les clients. C'est important qu'ils sachent pour qui ils font du 15, rue Marie-et-Louise Xe. Ouvert du mardi au samedi de 7 h 30 à 14 h 30 et de 16 h 15 à 20 heures. Le dimanche de 8 heures à 13 heures. A TESTÉSain Tristan Olphe Gaillard/big bouffOn pourrait presque passer à côté sans la voir. Et quand on pousse la porte de la toute petite boulangerie, on tombe nez à nez avec... les boulangers. Tout enfarinés, il coupent, malaxent, pétrissent, enfournent. Qu'est ce que je vous sers ? », lance Anthony Courteille qui accueille les clients entre deux fournées. Les viennoiseries toutes dorées nous font de l'oeil, comme les cookies, cakes et pains spéciaux. On a envie de tout acheter. Grand classique, le pain au chocolat 1,40 € est intense, au feuilleté parfait, beurré tout en restant léger. Coup de cœur pour le chausson aux pommes 1,60€, peut-être le meilleur jamais mangé. Côté pains, le Saint-Martin, 8,50 € les 850g spécialité de la maison, ne déçoit pas et rappelle les petits déjeuners chez mamie. Plus surprenant, le pain à l'encre de seiche, tout noir, est bon mais sans grand intérêt gustatif. Le rocher coco 1€ est un peu sec. Bilan un presque sans faute à prix très raisonnables. Dans ce coin populaire du XXe arrondissement de Paris, tout le monde a oublié la définition de "bricheton". Un vieux mot d'argot désignant un "pain de 1 à 2 livres que l'on fait pour les bergers". Au n°50 de la rue de la Réunion, entre le cimetière du Père-Lachaise et les Maréchaux, un tout nouveau commerce est bien décidé à combler cette lacune lexicale. Et à redonner vie à ces grosses miches de campagne, dont les riverains ont, depuis bien longtemps, oublié le goût. Une boulangerie? Même pas. Juste un local de 30 mètres carrés à la devanture modeste, où le pain s'achète trois jours par semaine, à partir de 17 heures. "Mon lieu fonctionne plutôt comme un fournil de village. Je travaille tout seul, du pétrissage à la cuisson, en passant par la vente", confie Maxime Bussy, un garçon de 34 ans qui s'est essayé au graphisme de cinéma et à la restauration avant de mettre la main à la pâte. Une mise de départ de quelques dizaines de milliers d'euros, un coup de main du paternel et un coup de chance il tombe sur le propriétaire d'un immeuble touché par sa démarche, qui lui cède le bail pour... une bouchée de pain! Sa démarche ? "Renouer avec le geste du boulanger." Celui de sceller, à la main, dans un pétrin qu'il a fabriqué lui-même en bois de hêtre, l'union d'une farine bio et paysanne, d'un levain naturel et d'une eau que l'artisan va chercher, plusieurs fois par semaine, au puits artésien du XVIIIe arrondissement. Remontée de 700 mètres de profondeur, celle-ci est gratuite et garantie extra-pure. "Quand la pâte prend forme sous les doigts, il se passe un truc sensuel. C'est un moment intime où j'ai besoin d'être seul. Nicolas Supiot, un paysan-boulanger breton qui m'a beaucoup appris, m'a dit un jour 'Il faut travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne amoureuse...'" Amoureux sont aussi les habitants du quartier, qui se jettent, en quelques heures, sur sa fournée du jour, 75 kilos de tourtes de seigle, de miches de blé de khorasan ou de petit épeautre. "L'engouement est incroyable, je croule sous les commandes. Les clients me disent qu'ils mangent quelque chose qui les nourrit et leur fait du bien." Et de conclure "Le pain, on en met quand même dans sa bouche plusieurs fois par jour. Heureusement, on est quelques-uns à s'y intéresser de plus près..." Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Un pain artisanal, naturel et respectueuxA Paris et dans toute la France, une nouvelle génération de militants du pétrin popularise sa vision d'un pain artisanal, naturel, respectueux de l'environnement et de la santé des consommateurs. Loin, très loin des blés pollués aux intrants phytosanitaires, des mixes de farines musclés aux additifs, de la fabrication mécanisée, des fermentations rapides dopées à la levure, la résistance s'organise. Au-delà des statistiques de l'Agence Bio -les ventes de farine bio françaises augmentent de 9% par an depuis une décennie-, Geneviève Hofman sent poindre comme un vent de rébellion dans les moulins de la boulangerie conventionnelle. Pendant trois ans, cette photographe a effectué un tour de France à la rencontre d'une cinquantaine de boulangers, dont elle a recueilli les témoignages et immortalisé le travail. Il en résulte Histoire de pains. Le simple mélange de la farine et de l'eau Keribus, 254 p., 29,90 euros, brûlant hommage à cette nourriture quotidienne, à la croisée de l'album d'art et du livre de reportage. "Un mouvement est en train de germer pour défendre l'idée que le pain doit être non pas un produit standardisé et chimiquement assisté, mais une matière vivante. Ce discours porté par une poignée des paysans boulangers en Bretagne ou dans le sud-ouest de la France déclenche de plus en plus de vocations en milieu urbain, et notamment à Paris." LIRE AUSSI >> Les dix meilleures boulangeries de Paris Refus de faire des baguettesEn Ile-de-France, le pain vertueux se multiplie comme dans les Evangiles. A Montreuil Seine-Saint-Denis, le Fournil éphémère, qui promouvait à l'origine le bon pain à Paris et dans les grandes villes, s'est finalement sédentarisé et revendique "des produits artisanaux au levain naturel à haute valeur nutritionnelle et de longue conservation, fabriqués à partir de farines et d'ingrédients issus de l'agriculture biologique". Dans le XIe arrondissement, huit mois seulement après son installation, Tanguy Lahaye, de Dupain, connaît un succès fou avec son "pain du cirque", une tourte à base de blé, seigle, sarrasin, sésame, lin brin et graines de tournesol cultivés en France et estampillés AB. Rue du Nil IIe, Terroirs d'avenir, distributeur de produits paysans pour les professionnels de la restauration et le grand public, a ouvert en août 2015 une boulangerie modèle. Au four et au pétrin de sa boulangerie, rue du Nil, à Paris, le Japonais Shinya Stucin pour L'Express StylesAu four et au pétrin, Shinya Inagaki, un Japonais qui a fait un tour d'Europe avant d'atterrir à l'ombre du Moulin de Cucugnan, dans les Corbières, chez Roland Feuillas, paysan-boulanger aux connaissances inégalées. Il façonne désormais d'exceptionnelles tourtes de seigle ou de petit épeautre et du pain du Nil à partir des céréales anciennes cultivées par l'agriculteur passionné Michel-Carol Patin. Dans ses rayonnages, point de baguettes. Ou presque. "Au début, on s'est refusé à en faire, confie Louise Carlat, l'attachée de presse de la boulangerie de la rue du Nil. Aux clients qui entraient dans la boutique en demandant 'une baguette pas trop cuite, s'il vous plaît!', on essayait de répondre qu'on avait d'autres spécialités plus intéressantes..." Shinya, le chef boulanger, a fini par céder en façonnant quelques baguettes pour le rayon sandwichs, "mais fabriquées au levain avec exclusivement de la farine de blés anciens", précise-t-il. "Je fais beaucoup d'éducation auprès de mes clients"Allergies ou intolérance au gluten, problèmes de digestion, traces de pesticides... le pain en général et notre bonne vieille baguette en particulier sont de nos jours accusés de tous les maux alimentaires. Totem bien français, vénérée pour sa fine croûte croustillante, sa mie blanche et cotonneuse, la baguette est aujourd'hui ostracisée par la nouvelle génération. Pauvre en fibres et en nutriments et hâtivement panifiée à coups de levure, elle incarne à elle seule les dérives de la boulange moderne. A la tête de la nouvelle boutique bio Panifica IXe, François Brault, lui, ne la boycotte pas. Même s'il reconnaît qu'il faut lutter contre une forme de "baguetto-centrisme" "Je ne me voyais pas monter une boulangerie sans proposer des baguettes. J'ai choisi le compromis une version confectionnée avec un mélange de levain et de levure et une farine bio T65 moins raffinée que les types 45 et 55 habituellement utilisés au prix de 1 euro, ce qui en fait la moins chère de Paris. Mais je fais beaucoup d'éducation auprès de mes clients." Moralité il vend deux fois moins de baguettes qu'une boulangerie normale et deux fois plus de pains spéciaux au levain. Potion naturelle constituée de bactéries lactiques obtenues dans un mélange de farine complète et d'eau, le fameux levain est devenu l'allié indispensable d'un aliment rustique et bienfaisant. Il agit sur le goût, sur la conservation et sur la digestion car il prédigère le gluten des céréales. "Et dire qu'on n'enseigne même pas aux élèves de CAP ce que c'est! s'insurge François Brault. Ce diplôme est complètement dépassé par rapport à la réalité du métier, on leur apprend juste à vider un sac de mix de farines dans un pétrin et à suivre une recette!" Un autre artisan phénomène a fait du levain son cheval de bataille. Le bio, un engagement indispensable mais pas suffisantAuto-surnommé Panadero Clandestino, Thierry Delabre, ancien scénographe dans l'événementiel, dévoile, depuis sa page Facebook jusqu'à la scène du festival de gastronomie Omnivore, un storytelling croustillant "Le pain m'a sauvé! Je souffrais d'un diabète de type 1 et je me suis rendu compte qu'en consommant des pains fermentés à la levure j'avais des indices glycémiques hyperélevés. Tout a changé quand j'ai découvert que le levain permet de maintenir cet indice à des niveaux beaucoup plus bas." Il a commencé par faire du pain dans son four ménager grâce à des livres de recettes grand public, puis la passion est devenue dévorante. "J'étais capable de traverser la France en voiture pour acheter 5 kilos de farine paysanne et, quand je voyais le pain gonfler dans mon four, j'étais collé au plafond! Et puis j'ai vécu coup sur coup un burn-out et une rupture conjugale... Faire du pain, c'est ce qui m'a permis de me reconstruire. Le pétrin, c'est mon divan!" Il "[s']allonge" désormais toutes les nuits dans le fournil d'un boulanger dont il préfère taire le nom et fournit le jour l'Astrance de Pascal Barbot, le Lucas Carton, le Gabriel et de nombreuses autres tables étoilées de Paris en pavés, ciabattas et buns biologiques. Prochaine étape trouver un emplacement pour s'installer à son compte, avec les 57 000 euros qu'il a récoltés via le site de financement participatif KissKissBankBank. "J'aimerais faire partager au grand public non seulement mon savoir-faire, mais surtout celui des paysans qui sont à l'origine de tout. Vous en connaissez beaucoup, des boulangeries qui communiquent sur la farine?" Baguettes ou pains spéciaux? François Brault, de Panifica, a choisi ce sera une baguette "spéciale".Frédéric Stucin pour L'Express StylesLes semences, voilà l'autre combat des "copains" du pain naturel. Tout le monde s'accorde pour que celles-ci soient, au minimum, cultivées en agriculture biologique, ce qui les prémunit de tout pesticide et engrais chimique. Mais une poignée de puristes estime que, si le bio est un engagement indispensable, il n'est pas suffisant. "La plupart des farines qu'on trouve dans des meuneries bio sont issues de blés modernes, qui ont été sélectionnés dans le but d'augmenter les rendements et la teneur en gluten pour faciliter la panification. Le problème, c'est qu'au fil de ces hybridations les céréales se sont considérablement appauvries en nutriments et en goût", déplore Thierry Delabre, qui préfère s'approvisionner en farines exceptionnelles en direct auprès de Philippe Guichard, paysan lot-et-garonnais spécialisé dans l'agro-écologie. "Le pain est la rencontre des quatre éléments"Maxime Bussy n'imagine pas, lui non plus, d'autres céréales qu'anciennes et paysannes. En en-tête de la page Facebook de son Bricheton, il exhibe fièrement non pas ses croûtes dorées, mais la photo des champs que cultive en bio Charles Poilly, et d'où proviennent une partie de ses "rouge de Bordeaux", "étoile de Choisy", "barbu du Roussillon". "Les noms de ces variétés non hybridées sont déjà des promesses plus de goût, une valeur nutritionnelle beaucoup plus élevée, et c'est une façon de soutenir concrètement l'agriculture paysanne." Même s'ils augmentent chaque année, les volumes de production, encore faibles, ne condamnent-ils pas les semences paysannes à être réservées à une élite? "Vu mes besoins en farine, mon activité devrait me permettre de m'associer prochainement à un jeune agriculteur qui planterait pour moi des blés de population en Lot-et-Garonne", se satisfait Maxime Bussy. Et les prix? "Je vends mon pain à 9 euros le kilo, c'est un peu plus cher qu'une boulangerie conventionnelle." Entre une miche artisanale à 4 euros qui va se conserver cinq ou six jours et quatre baguettes industrielles qui rassissent le jour même, le choix semble être vite fait... Reste la cuisson au feu de bois. Pratiquée par la plupart des paysans boulangers en France mais presque impossible à Paris, en raison d'une réglementation très contraignante, celle au four à bois demeure le fantasme de tout artisan. "Avec un four à bois, on n'appuie pas sur des boutons, on doit le charger en bois... C'est un labeur et, en même temps, une récompense. C'est la marque ultime d'un travail manuel", assure Denis Durand, qui a le privilège, à la tête de l'Autre Boulange XIe, de posséder l'un des quatre derniers fours à bois en activité dans la capitale. La photographe Geneviève Hofman résume ainsi cette alchimie "Le pain, c'est la rencontre des quatre éléments l'eau et les céréales de la terre au moment du pétrissage, l'air pendant la fermentation, le feu pour la cuisson. Apprivoiser la flamme, rester à son écoute, c'est délicat techniquement, mais tellement puissant symboliquement..." RÉGIONS Les pères spirituels du pain naturel ROLAND FEUILLAS, les Maîtres de mon moulin, Cucugnan Aude, 04-68-33-55-03. NICOLAS SUPIOT, le Rocher, Maure-de-Bretagne Ille-et-Vilaine, 02-99-41-16-76, 06-50-01-13-29. PARIS Carnet de croûte DUPAIN, Tanguy Lahaye, 28, boulevard des Fillesdu- Calvaire XIe. PANIFICA, François Brault, 15, avenue Trudaine IXe. LA BOULANGERIE DU NIL, Shinya Inagaki, 3, rue du Nil IIe. L'ESSENTIEL, Anthony Bosson, 73, boulevard Auguste- Blanqui XIIIe. L'AUTRE BOULANGE, Denis Durand, 43, rue de Montreuil XIe. LE BRICHETON, Maxime Bussy, 50, rue de la Réunion XXe. THIERRY DELABRE, Panadero Clandestino, sur Facebook. Pains spéciaux de François Brault, de Stucin pour L'Express Styles François-Régis Gaudry Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely 01 Juin Le Pain qui fait du bien… Posted at 0902h in santé 4 Comments Faire son pain soi-même, à la main, sans produits autres que le sel, l’eau, le sucre, la farine, le levain, cela peut sembler anodin, mais c’est tout un art…Et comme la plupart des arts, cela apporte du bien-être à son auteur, comme au spectateur amateur. Une fois que l’on y a gouté, que la mie a touché notre palais, que le son du croquant de la croûte à été entendu, que les vapeurs du levain ont été ressenties dès la sortie du four, et que la douce chanson du pain qui refroidi se fait entendre, c’est une magie invisible qui opère en nous et s’inscrit pour toujours dans notre ADN, et ce, pour la vie. On ne verra plus dès lors le pain de la même manière, nous n’en parlerons plus de la même façon à nos amis, nous veillerons toujours à son respect lorsqu’il est retourné sur la table, ou mal coupé, et on préfèrera toujours le pain maison à celui du commerce, que l’on critiquera sans cesse, et bien sûr, on n’aura de cesse de vouloir en refaire, et en refaire, et en refaire encore, jusqu’à arriver à l’ultime étape ou il n’y a même plus besoin de vérifier les poids, les dosages, les ml, les grammes, car tout se fait “au ressenti”, au “visuel”, comme disait mon grand-père jadis, et c’est encore plus appréciable, car c’est à ce moment, quand on ne pense plus à la recette, au dosage, au temps, mais juste que l’on profite de l’instant présent, qu’on se laisse porter par le bonheur de fabriquer son pain, de voir la pate levée au réveil matin, puis dans le four, que l’on profite vraiment de cet instant magique qu’est la fabrication du pain maison. Vous verrez, après avoir fait 20, 30, 50 essais de pain, vous ne regarderez plus les chiffres, les grammes ni même la recette. Vous ne contemplerez plus que la levée de la pate, vous écouterez le pain chanter à la sortie du four, vous prendrez même le temps et ça c’est toujours le plus difficile d’attendre que le pain refroidisse un peu avant de le gouter. Alors, vous profiterez pleinement des bienfaits du pain maison, celui qui soigne, qui fait du bien au corps et à l’esprit en meme temps, et en plus, qui se partage à tout moment dans la convivialité au sein du foyer. Bon été à tous, et à très vite. PS 2 belles surprises à venir dans les prochaines semaines, je reviendrais vers vous avec quelques nouveautés pour votre plus grand plaisir ! – la recette de la pate à Pizza au levain après différents tests effectués auprès de mon entourage, une recette fantastique a été retenue, et je tiens à vous la faire partager…photos, videos, recette, commentaires tout cela rien que pour vous courant de l’été ! – Pour tous ceux que cela intéresse, je propose prochainement une version papier livre de poche avec le recueil de mes recettes Pain au levain / Baguette Levain / Pate au levain pour pizza et de mes astuces Fabrication du levain / Conservation / Déshydratation – Réhydratation du levain, avec toutes les explications détaillées étape par étape, les photos, mes commentaires, bref, tout le necessaire pour realiser le meme pain que celui sur la photo de cet article. Si vous êtes intéressés par l’achat de ce livre, merci de me le confirmer en me laissant votre email complet et votre nom dans la partie “commentaires” ci dessous, afin de vous le réserver ! 1 votes, average 5,00 out of 5Loading...

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